Un mail matinal...

Ce matin en consultant ma boite email, j'ai trouvé un petit mail sympathique de la part d'un vieil ami bloggeur... Et j'ai voulu le partager avec vous... Et pour certains je suis certaine qu'ils vont deviner de quel vieux bloggeur il s'agit puisqu'il est toujours fidèl à son style..
"Je m’en voulais un coup de t’avoir laissé en plan tout à l’heure sur msn pour pas rater mon cours alors comme un gentlemen que je suis (que papa aurais voulu que je sois) je tenais à m’excuser de mon comportement peu britsh et je voulais rattraper le coup en te racontant l’histoire de l’ours et du lapin.
Mais tu n’étais pas là …
:(

Alors je suis allé te chercher… mais con comme je suis, j’étais allé te chercher sur ton blog (ne me demande pas pourquoi, je déteste avoir tort)

Et pi je me suis dit : Tant qu’a faire, allons jeter un coup d’œil a ses récits, et je me suis rendu compte que je n’hébergerais jamais un palestinien chez moi (je n’héberge déjà pas mes cousins quand ils sont en galère de toit, autant héberger des juifs – je n’ai rien contre les juifs, au contraire - c’est juste que je n’ai pas assez de place dans les douches)
Je me suis rendu compte aussi que 2008 était pour moi une année magnifique (avec beaucoup de recul et d’imagination) j’y avais connu la femme de ma vie, mais c’était un peu tôt pour le mariage (Mme est une fan de pompes et de sacs à main, qu’elle paie avec la carte bleue de … moi)
J’y avais vécu des instants féeriques autour d’une bière à la plage, autour d’une bouillotte dans une maison abandonnée, j’y avais connu un sourire comme dieu n’en a fait qu’un seul et comble du bonheur, dieu, dans son infinie sagesse, l’avait placé sur le visage de ma copine.
J’y avait connu des instant moins fun, ma tante qui nous quitte après un foudroyant combat avec le cancer, (c’est con, mais c’est toujours le cancer qui gagne, du moins quand t’es soigné en Tunisie) et pi on avait perdu une amie à la sortie d’une boite, mais on l’avait vite retrouvée celle là. On avait aussi perdu une autre amie, qui nous quittait après un long combat contre le célibat, elle nous avait habitués à des récits nocturnes, on avait prit une sale habitude de jouer à qui avait la plus grosse bite en mettant des commentaires à ses posts ; aujourd’hui, on fait moins les malins pour répondre à la colle existentielle qu’elle nous pose : viendrais tu en aide à ton prochain ?
Ses acolytes avaient abandonné les recherches non pas parce qu’ils la savaient perdue à jamais dans les bras d’un autres, mais parce qu’ils la savaient heureuse, et elle le prouvait comme d’habitude, en entretenant la flamme de son blog.

Sacrée 2008, on en reviens toujours pas …

PS : Tu dira ptet que je suis un enfoiré mais t’a pris de la culotte, eh oui, faut payer les excès du réveillon :P

Et bonne année au passage"