dimanche, octobre 29, 2006

Sans titre

Qu’est ce que je dois faire si je reçois une déclaration d’amour de quelqu’un que je n’aime pas et que je ne suis pas prête d’aimer ?

Recevoir des messages d’amour à longueur de journée

Des mots d’une intensité et d’une force incroyable

Suis-je une insensible

Suis-je indifférente

Mon cœur appartiendrait-il à un autre ?

Sinon expliquez moi comment rester insensible à tout cela ?

Je n’ai absolument rien fait pour mériter tout ça…

Je le cite :

« Que tu me répondes ou non… Que tu m’aimes ou non… Que tu t’intéresse à moi ou non… Je t’adore »

« …Réfléchie… Pense à nous donner une chance…Je t’aime trop et je ne veux pas m’imaginer sans toi…Je ne vois mon monde qu’à travers toi… »

« Tu sais je n’ai jamais aimé comme ça, je ne sais pas l’expliquer, je me sens bien, épanoui, heureux rien qu’en te parlant, en écoutant ton sourire sincère et profond. Je t’aime et je m’offre à toi, je t’offre ma vie… Tu seras à vie inondée d’amour »

« Toute particule en moi est envoûtée, envahit par toi… »

Ce n’est qu’un petit exemple…

C’est vrai que c’est touchant…

Mais je n’y peux rien !

Pourquoi les rapports humains sont compliqués ?

Pourquoi on a toujours tendance à aimer la mauvaise personne au mauvais moment ?

Pourquoi on n’entend pas les bons mots de la bouche de la bonne personne ?

Je ne veux pas dire que cette personne qui me fait des déclarations n’est pas une bonne personne, mais elle n’est pas la bonne personne pour moi

Ma bonne personne à moi est ailleurs…

lundi, octobre 23, 2006

52!

52 est le nombre de mendiant que j’ai croisé au cimetière aujourd’hui sur un tronçon de 150 m au maximum, je n’ai pas compté ceux qui sont en couple ou en famille, c’est lamentable…

Toute cette misère, toute cette saleté…

Des enfants à même le sol…

C’est vraiment révoltant

De l’autre coté des enfants qui font la fête…

Quelle contradiction et quel écart !

Déjà je n’étais pas de bonne humeur et voir tout cela n’a fait qu’accentuer mon état d’âme !

Je n’aime pas les fêtes ou plutôt je ne les aime plus, elles n’ont plus aucun goût pour depuis que mon père n’est plus là !!

Peu importe,

Bonne Fête d’Aïd.

samedi, octobre 21, 2006

Sacré lui...

Il fait froid à l’extérieur, la porte s’est ouverte et il s’est glissé à l’intérieur. Je dormais, bien au chaud, au fond de mon lit confortable.
Il a pénétré dans ma chambre sur la pointe des pieds…
Il est passé de l’autre coté du lit, il a glissé sous ma couette…
J’ai senti sa présence…
Il s’est approché de moi…
Il cherchait la chaleur…
Il s’est collé contre moi…
Je sentais sa douceur et son souffle…
Je fais semblant de ne pas m’apercevoir de sa présence…
Je le connais il déteste ça, il aime que je me retourne vers lui, que je le prenne dans mes bras, que je le caresse…
C’est la même scène qui se répète tout l’hiver depuis deux ans maintenant…

Je n’ai pas pu résister plus longtemps, je me suis retournées vers lui, je l’ai pris dans mes bras, j’ai commencé à lui caresser le dos, le cou, la tête…
Il adore ça et il me le rend bien…
Au bout de quelques minutes, il a commencé à ronronner…
Sacré chat !!

mercredi, octobre 18, 2006

Je vous laisse choisir le titre... Je n'en ai pas!

J’ai commencé à écrire sans avoir un sujet dans la tête
Ecrire pour voir où est ce que mes mains et mes pensées vont m’emmener
Voir si elles seront capables d’accoucher d’un texte lisible et cohérent
Je mettrai mes pensées sur le papier
Dans leur ordre
Peu importe leur teneur et leur étendue.
Je vais voir après ce que ça fait de lire dans les pensées !
Du coup je ne pense plus rien !
Mes pensées ont peur de se révéler,
Elles ont peur du papier,
Elles ont peur de moi… Oui je pourrai les torturer si elles me contredisent ou bien si elles ne sont pas à mon image…
Je pourrai les emprisonner, ne plus jamais leur permettre de se montrer et de s’afficher…
Ne plus avoir une image en format caractère « noir sur blanc », elles passeront leur vie dans le noir de ma tête…
Maintenant que je dis ça elles vont être méfiantes, elles ne vont plus pouvoir se libérer et être elles mêmes…
Elles vont suivre le chemin de l’hypocrisie pour qu’elles soient à la hauteur de mes espérances, moi, leur maîtresse…
Elles vont révéler la partie que sera politiquement correcte à mes yeux…
Pour échapper à la torture que je leur ferai subir…
Oui je suis la maîtresse de mes pensées quand je le veux, mais pour ne pas les contrarier je les laisse croire qu’elles sont libres de penser ce qu’elles veulent et de le clamer haut et fort…
Je les vois hésiter… chuchoter entre elles dans les coulisses de mon cerveau… anticipant ma réaction…
Elles ne veulent pas se montrer…
Pensées lâches et trouillardes !
Elles ne veulent prendre aucun risque !!
Oui oui je les vois venir, elles vont s’orienter vers le **** puisqu’elles savent que c’est un de mes sujets préférés !
Sales hypocrites !
Elles me laissent les guider
Les manipuler
J’en fais ce que je veux
Je regarde une chaîne d’info si je veux qu’elles se soucient de l’actualité internationale
Un simple documentaire sur Arte les fait rêver…
Un livre leur permet de voyager…
Un souvenir les fait vibrer…
Aucune personnalité…
Je les manipule avec les moyens de communication…J’oriente leur intérêt vers ce qui m’arrange moi…
Leurs intérêts servent les miens !
Et elles pensent qu’elles sont libres de penser !
Quelle naïveté !


To be continued…

mardi, octobre 17, 2006

Parler de **** Me manque !

Je ne sais pas qu’est ce qui a inhibé mon imagination ?

Qu’est ce qui empêche mes doigts d’appuyer sur certaines lettres du clavier ?

Une hibernation prématurée ?

Non je ne pense pas puisque l’hiver c’est ma saison !

Une ménopause qui n’a pas atteint mes hormones mais qui a affecté mon cerveau ?

Ou bien la partie du cerveau consacrée au **** est altérée ? Je n’ai pas reçu de coups sur la tête à ce que je sache !

Enfin si peut être que j’ai reçu un certain coup…

Mais ce n’est pas un coup de tête, ce n’était même pas physique et d’ailleurs sur le coup je ne l’avais même pas senti, je ne l’avais pas vu venir.

Reste à savoir s’il y est pour quelque chose…

Je vais suivre une thérapie spéciale pour pouvoir reparler de **** !

samedi, octobre 14, 2006

Mon samedi

Je me suis réveillée à midi par mon chat qui m’a mordillé les orteilles
Une grasse matinée bien méritée
Une bonne douche
De la bonne humeur
Une fraîcheur tonifiante
J’ai pris ma voiture et j’ai pris la direction d’Hammam Lif
Le ciel a commencé à s’assombrir et les nuages se condensaient
Je ne voulais pas faire demi tour, j’ai poursuivi mon chemin
Des grosses gouttes d’eau commençaient à s’écraser contre les vitres de ma voiture
Il a commencé à pleuvoir très fort et entêtée comme je suis j’ai poursuivi mon chemin…
Puis je commençais à ne plus voir la route, de la grêle d’environ 3 cm de diamètre tombaient, c’était impressionnant ! Je me suis abritée sous un arbre un moment et quand j’ai décidé de rebrousser chemin la route était déjà inondée.
Ensuite j’ai du assisté à un premier accident entre un bus et un camion, puis le deuxième une voiture qui a échapper à un poids lourd, elle a dérapé et percuter le trottoir. Heureusement il n’y a pas de victimes.
Puis, toujours sous la pluie, c’était mon tour : crevaison de ma roue avant.
Je n’ai pas pu la changer parce que je me suis rendue compte qu’on m’a volé mon cric!
Donc j’ai du rentrer chez moi avec un pneu à plat crevé avec un clou de 8 cm!!
Trompée et énervée !
Du coup je me suis décidée de ne pas remettre le pied dehors tout le week-end !

Je pense que j’ai eu droit à un vendredi 13 décalé de quelques heures !

Sous la pluie

Hier il a plu tout l’après midi

Je suis sortie faire une marche pour humer l’odeur de la pluie

L’odeur de la terre qui se dégage

Sentir la fraîcheur de cet automne caresser ma peau

Le bruit de mes pas sur l’asphalte humide

Les feuilles des arbres secouées par le vent me lançaient des petites gouttes d’eau en guise d’avertissement

Quelques petits frissons traversèrent mon corps

J’adore cette sensation !

Ça recommence

La première goutte de pluie a atterrit sur mon front

Puis une deuxième

Et une troisième

Mon tee-shirt commençait à se mouiller

A me coller à la peau

Mes cheveux ruisselaient

La pluie m’aveuglait

Et j’ai continué à marcher

Complètement mouillée

Je ne pouvais pas m’arrêter

Marcher sous la pluie, quand la température extérieur n’est pas très fraîche c’est une sensation à part. A essayer !

(Bien évidemment le bain chaud que j’ai pris juste après était un pur bonheur !)

jeudi, octobre 12, 2006

Le goût de l’interdit

Pourquoi est ce que tout ce qui est interdit a un goût particulier, une saveur particulière.

Pourquoi est ce qu’on est tenté d’essayer les interdits ? Qu’est ce qui nous pousse vers eux ?

Est-ce de la faiblesse ? Est-ce la tentation du diable qui est en nous ? Est-ce de la curiosité ?

Ou bien c’est la combinaison de tout ces facteurs ?

Pourquoi certaines choses, celles qui nous procurent du plaisir en les goûtant (avec tous nos sens), sont interdites par la loi ou bien classées en tant que pêcher par la religion ?

Ce sont pourtant des choses qui nous sont offertes par mère nature.

Je me suis souvent posée ces questions, je ne cherche pas vraiment la réponse de peur qu’elle m’empêche d’aller vers l’interdit de nouveau.

Il y a des plantes, il y a des boissons, mais aussi des actes et des pratiques… et la liste est longue…

Et pourtant ces choses là nous procurent énormément de plaisir !!!

Pourquoi je pense à cela maintenant ?

mardi, octobre 10, 2006

Lotfi Bouchnek : une fierté nationale

Hier soir j’ai assisté au spectacle de Lotfi Bouchnek au théâtre municipal.
Pour ne pas gâcher ce post je parlerai de la mauvaise organisation une autre fois.
Donc je reviens à notre Lotfi Bouchnek
Il a captivé l’assistance
Une présence sur la scène
Une voix d’exception
De ténor
Beaucoup de classe
Un répertoire tunisien
Il raconte des histoires à travers ses chansons, des paroles qui nous touchent…
Une musique de très haut niveau…

Il a fait vibrer la salle
Il nous a fait voyager dans le temps et dans l’espace
Il a fait participer le public au spectacle
Il nous a chanté du malouf
Il était merveilleux…

Bravo et encore bravo !

vendredi, octobre 06, 2006

A HAFEDH

A ton âme...
A ta mémoire...
A nos souvenirs...

A nos courses de vélos à 10 ans...
A nos veillées sur le trottoir devant la maison à 12 ans...
A nos disputes à 13 ans...
A nos booms à 16 ans...
A nos discussions interminables à 18 ans...
A nos rêves de 20 ans...
A nos projets inachevés...

A notre dernière soirée...
Aux larmes que j'ai versé...
A la mort qui m'a blessée...
Et à la vie brisée...

Celà fait 10 ans déjà
Je pense à toi.

lundi, octobre 02, 2006

Un Tour dans la Médina

Hier soir je suis allée faire un tour dans la médina de Tunis
Ce qui m’a impressionné c’est la magie que dégage cet endroit
On sent que chaque pierre, chaque porte raconte une histoire
Les fissures dans les murs m’ont fait l’effet de rides sur le visage d’un vieil homme, on voit les traces du temps et de la vie…

Les odeurs…
Du jasmin…
Quand on passe devant une terrasse de café, on sent l’odeur du café et des « chicha »…
L’humidité que dégagent certains passages étroits…
Même l’odeur nauséabonde de l’urine qui se dégage des coins des petites ruelles obscures nous donne l’impression qu’elle fait partie du décor…

Les couleurs…
Les couleurs vives des portes nouvellement peintes
Des couleurs vieillies pas les temps
La couleur des pierres et du marbre qui encadrent les portes…

Les bruits…
Les bruits des pas dans une ruelle déserte
Les bruits des discussions émanant des cafés…
Un fond de Om Kalthoum…

Les lumières…
Des lanternes
Lumières qui émanent des fenêtres des maisons…
La lumière qu’on entrevoit à la sortie d’un passage sombre et couvert (sabbat)

On sent que l’endroit possède une âme
Eternelle…
Qu’il nous observe
Qu’il a des histoires à nous raconter

Ecoutons le…
Avec notre âme et avec notre cœur
Sentons le…
Et profitons de sa beauté unique et inégalable.

dimanche, octobre 01, 2006

La relation avec les ex

Je pensais toujours que c’est bien de garder le contact avec un ex
Que ce n’est pas bien de faire comme si rien ne s’était passé
Comme si on ne s’est jamais connu
Je pensais qu’il pouvait y avoir une relation d’amitié après la rupture
Je pensais que c’était beaucoup plus sain
Je n’admettais pas l’idée que deux êtres qui se sont aimés, qui ont un vécu, qui ont partagé des moments de joie et de moments de peine, puissent se croiser sans s’adresser la parole.

Mais hier, j’ai changé d’avis, du moins mon avis est devenu nuancé, au fait ça dépend des ex
Il y en a ceux qui n’arrivent pas à faire la part des choses
Qui ont toujours gardé le sentiment d’appartenance ou d’appropriation
Qui n’arrivent pas à tirer un trait sur le passé et de passer à autre chose
Qui refusent de croire que tout est fini
Dans ces cas là, il vaut mieux couper une fois pour toute
Je m’en suis rendue compte un peu tard !

Enfin de compte rien n’est définitif dans la vie, même les choses auxquelles on croyait très fort peuvent tomber à l’eau.

Ça me fait mal de dire ça et ça me fera encore plus mal de rencontrer cette personne là dans la rue et de ne pas lui adresser la parole, mais c’est cette personne qui l’a cherché !

Pour quoi les rapports humains sont si compliqués que ça ?